Published: 12th April 2022
Between January 27th and February 3rd, the DRC team conducted a research mission in the city of Bukavu via Goma, in the east of the country – a region still affected by armed conflicts. Initially, interviews with women in the Panzi Hospital who had been victims of sexual violences were planned, as well as a workshop with civil society actors of the city. For security and protocol reasons, these interviews could not take place. However, the team was able to exchange with civil society actors on the theme of the impact of humanitarian aid in armed conflicts. The full report is available here in French. Below is a presentation of the main conclusion of the workshop in English.
Three working groups were established during the workshop, recounting the success stories, the main actors and the challenges faced during humanitarian projects centred on the conflicts in the region. The participants to these working groups were representatives of community associations and local NGOs.
A debate followed these working groups discussions, within which a few major conclusions emerged:
L’atelier a ouvert par la présentation des participants, représentants des associations communautaires ou membres d’ONGs locales. Une présentation des objectifs et de la méthodologie de l’atelier par son facilitateur s’en est suivie, avec un accent sur le projet ‘Endless Conflicts’ ainsi que l’approche nexus.
Pour engager tous les participants dans une réflexion participative, 3 groupes de travail ont été mis en place pour échanger autour d’un projet en retraçant :
1) Les succès rencontrés (success stories)
2) L’importance de ces succès
3) Le rôle des acteurs (internationaux, nationaux et locaux) dans ces interventions
3) Nos actifs dans ce succès
4) Nos insuffisances et les pistes empruntées pour les surmonter
5) Nos attentes
Ci-dessous la présentation des échanges par groupes (qui ont été suivis d’un débat en plénière):
Groupe I:
Groupe 2: Les succès dans les projets humanitaires par rapport aux efforts de stopper la guerre; les motifs qui ont permis d’y arriver.
Agape asbl
CDJP
CDB
les droits de l’homme, les VBG et la lutte contre la torture.
Défis
Attentes
Question 2: Appui financier et technique des partenaires internationaux et la collaboration avec ces partenaires
Au niveau local: collaboration et partage des informations.
Groupe 3: Quelles sont les succès rencontrés dans nos projets par rapport aux efforts de stopper la guerre ?
Si succès il y a eu, quels en sont les fondements (facteurs) ? Succès par rapport à la guerre ou succès par rapport à la redevabilité ? Est-ce lié à l’approche de collaboration avec le bailleur (partenaires).
La mise en place des structures communautaires qui se prennent en charge, les comités locaux d’organisations communautaires (CLOC), certes avec l’accompagnement de la Caritas Développement Bukavu (CDB), dans des coins isolés (parfois inaccessibles) comme Nindja, Bunyakiri, Bas-Burhinyi, Kalonge, etc.
Grâce à l’accompagnement de la CDB, les membres de ces structures communautaires parviennent à interagir avec les forces loyalistes et les groupes armés pour maintenir l’équilibre et lutter contre plusieurs violations des DH (ou lutter pour la réduction de ces violations).
Comme résultats, plusieurs personnes ont recouvert leur liberté, des barrières illégales et payantes ont été supprimées à Kalonge et Bunyakiri, des biens extorqués restitués à leurs propriétaires et autres succès obtenus grâce aux actions de plaidoyer auprès des forces de sécurité ou auprès des groupes armés Raïa Mutomboki, et plus encore, des affrontements ont été évités dans la communauté de Lubimbe suite au plaidoyer des membres du Cloc Lubimbe auprès des FARDC et d’une faction de Raïa Mutomboki en 2019 lorsque la communauté a su la présence de ces deux forces dans la communauté et que l’affrontement s’annonçait imminent.
Dans le groupement Mulamba, chefferie de Ngweshe en territoire de Walungu, le CLOC Luntukulu s’est impliqué dans la sensibilisation des groupes armés Raïa Mutomboki, en mai 2020, le groupe Raïa Mutomboki du « général autoproclamé » MAHESHE a rendu les armes aux FARDC par le biais de la Monusco. En 2021 le groupe Raïa Mutomboki faction « NTARUMANGA » a aussi rendu les armes grâce toujours aux actions du Cloc qui avait joué l’intermédiaire entre ce groupe et les FARDC.
Les acteurs internationaux ont été d’une grande importance surtout leurs apports financiers, nous citons : La Caritas Espagne, l’Union Européenne et l’agence Basque (gouvernement Basque) qui ont accompagné ces actions depuis le début de la mise en place des Clocs.
Les acteurs locaux nous ont été d’une grande importance en ce sens qu’ils ont compris le projet en acceptant d’appuyer l’action du Cloc et ne point considérait cette structure comme rivale de l’autorité locale. Donc, la bonne collaboration reste jusqu’ici l’une des clés du succès enregistré par les Clocs.
3. Quelles sont nos insuffisances ?
4. Quelles sont nos attentes ?
À l’issue de ces présentations par groupes, les discussions qui ont émergé ont focalisé notamment sur :
(i) Partenariat entre l’Etat et les ONGs(2 cas de figure):
– (le danger de ) La privatisation de l’Etat: face à la quasi-absence totale de l’Etat dans plusieurs contextes, est-il logique pour les ONGs de remplir ce vide?
– Le renforcement des capacities des acteurs étatiques locaux par la société civile (cas de la Caritas)dans une logique d’un partenariat gagnant-gagnant…
(ii) Mobilisation des ressources pour permettre à l’Etat de jouer son role.
Report written by Me Teddy Lomanga Miracle